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| Rien ne peut arrêter un esprit déterminé |
Un peu au-dessus du sol, sa tige géante torsadée cédait la place à des branches à couper le souffle qui formaient une voûte parfaite qui, vue de loin, ressemblait à un gigantesque ballon de football suspendu dans les airs. C'était vraiment un spectacle majestueux à voir. Quand je suis monté sur ses branches les plus éloignées, je pouvais voir jusqu'au village suivant à une vingtaine de kilomètres!
Mon amour pour mon grand-manguier était provoqué par les magnifiques paysages que je pouvais voir de ses branches lointaines. Ce n'était pas tout. C'est un canopy élégant qui offre un refroidissement frigorifique à mille oiseaux qui chantent et gazouillent de toutes les couleurs et de toutes les tailles, dont la musique cacophonique dont je rêvais. Le plus important de tout, les beaux fruits et les fruits irrésistibles de mon majestueux ami ont alimenté l'histoire d'amour!
Mon ami majestueux a produit les fruits les plus doux au monde et moi et mes copains étaient ses invités les plus fréquents. Quand la mangue était de saison, dans une journée typique, je savourais autant de fruits que mon ventre pouvait en contenir. Chaque fois que mon ventre grondait pour l'absence des choses qui gardent généralement le ventre tranquille, et cela, soit dit en passant, était la norme, je savais que comme une grand-mère typique, elle faisait signe à moi et à mes copains de venir remplir. Oh! comme je savourais ces moments, quand je sortais de la maison, inaperçu, pour être avec mon ami majestueux, dans un monde à moi, libre de la torture des tâches ménagères dans un estomac vide et grondant, se balançant dans le vent , sautant acrobatiquement de branche en branche, alors que j'atteignais le prochain fruit de mangue alléchant.
Grand-mère a semblé apprécier notre compagnie. Elle a détesté les visites aériennes, je crois. Elle ne voulait pas que nous entrions simplement pour nous remplir et nous rafraîchir comme le font les grands-enfants typiques, mais pour rester assez longtemps avec elle pour ses histoires épicées et mélodieuses, ses câlins chauds et ses admirations réfléchies. Pour s'assurer qu'elle ait fait son chemin, grand-mère avait ses fruits perchés en haut de ses branches majestueuses loin au-dessus du sol, nous avons donc dû travailler, à l'aide de trois ou quatre poteaux de bambou attachés ensemble pour atteindre les fruits irrésistibles. Je devinais chaque fois que nous travaillions vigoureusement pour notre déjeuner, grand-mère devait rire et cligner de l'œil, avec gratitude et admiration, pour nos visites audacieuses et fréquentes, et aussi, peut-être, avec tristesse et malaise, sachant que nous l'abandonnerions tous une fois que nous avons eu notre remplissage.
Inconnu à grand-mère et moi, papa n'était pas particulièrement amoureux de mes visites fréquentes et des spectacles acrobatiques trente mètres de haut au-dessus du sol. J'appris bientôt que papa épiait toujours son monoculaire avec un souffle battu et une appréhension, sûr de sa conviction qu'à tout moment une branche indifférente céderait et que je tomberais sur le sol accueillant et cassant peut-être en mille morceaux minuscules. Il devait le faire de toute urgence avant de perdre son deuxième fils. Bien que je n'étais pas au courant de ses plans, quelque chose qu'il a fait bientôt le faire connaître. Il l'avait exécuté avec la précision d'un directeur accompli, avec tous les détails étroitement liés à sa poitrine. Le jour du jugement, il s'était faufilé jusqu'au pied de mon majestueux ami et attendait patiemment avec un déguisement de caméléon jusqu'à ce que je redescende. Peut-être que je serais tombé rapidement de l'arbre s'il avait annoncé ou fait connaître sa présence de quelque façon que ce soit. Ainsi, alors que je manoeuvrais le tronc géant de ma grand-mère et que je sautais sur le sol avec précaution, papa se leva d'un coup, saisissant ma main avec une agilité de ressort.
Papa est immédiatement allé travailler sur la plante de mes pieds avec une épaisse canne arrondie. La canne est descendue plus d'une douzaine de fois avec un abandon féroce jusqu'à ce que mes semelles soient engourdies. Mon juste désert servit, papa retourna à son bureau, d'où il venait, pour contempler son prochain mouvement, et observer si j'avais appris des leçons, et je m'endormis promptement. Hélas, quand je me suis réveillé je ne pouvais pas marcher! Même à ce moment-là, alors que je réfléchissais désespérément à la possibilité d'approcher de nouveau mon majestueux ami, j'entendis les bruits hilarants de mes copains dans les arbres voisins et j'avais faim d'être avec eux. Une semaine avait à peine passé, quand papa était sorti à l'endroit où tous les hommes allaient à la recherche de subsistance pour leur famille et leurs proches, quand je suis revenu à grand-mère avec mes copains, tournoyant de branche en branche, dansant dans le vent, comme si dire à ma grand-mère majestueuse ce qui s'était passé. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que rien, absolument rien, ne pouvait arrêter un esprit déterminé. Papa a fait la paix avec moi.
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